Catégorie particulière de voix mezzo-sopranos légers, dont l'origine du nom provient de la comédienne et chanteuse Louise-Rosalie Lefebvre dite Madame Dugazon, une célèbre interprète de la fin du 18ᵉ siècle qui interprétait parfaitement les rôles d'amoureuse au théâtre.
Dans l'opéra, la voix de dugazon est généralement confiée à des rôles de travestis ou de soubrettes. La caractéristique de cette voix est d'être claire et agile, avec une tessiture qui se confond fréquemment avec la soprano lyrique. Néanmoins, son timbre possède une rondeur dénuée de lourdeur qui la rapproche de la mezzo-soprano lyrique. Sa tessiture habituelle s'étend du La 2 au Do 5.