Suite de signes imprimés sur papier appelés notation ou reproduit sur écran d'ordinateur grâce à des logiciels, et qui permet à des instrumentistes de reproduire la composition sur les instruments désignés par le compositeur. Une partition peut être écrite pour seulement une partie de l'œuvre ou dans sa totalité.
Le concept de musique écrite s'oppose à celui de musique improvisée et à celui de musique de tradition orale. La musique classique est à peu près la seule dont la réalisation musicale s'appuie, presque essentiellement, sur la lecture des partitions.
Chaque partie, vocale ou instrumentale, peut selon le cas, être exécutée par un soliste ou bien un groupe d'interprètes. Dans la musique d'ensemble, la partition des divers instruments - ou groupes d'instruments - ne contient généralement que la partie que chaque groupe doit exécuter. La partition complète, appelée conducteur, est habituellement réservée au seul chef d'orchestre.
C'est au Moyen Âge que la musique occidentale écrite s'est détachée de la musique traditionnelle, avec le chant grégorien qui commença par utiliser les neumes pour représenter des hauteurs et des durées relatives. Bien que les spécimens les plus anciens de neumes latins remontent au 7e siècle et au 8e siècle, les premiers indices qui peuvent servir à les expliquer sont vagues (9e siècle et 10e siècle).
Au cours des siècles, l'usage de ce système de transcription musicale s'est amélioré et complexifié, jusqu'à influer sur l'évolution de la musique elle-même : à partir de la Renaissance, le compositeur est amené à n'inventer que des musiques « susceptibles d'être notées », ceci au moyen du système associé, à savoir le solfège.