Morceau léger et enflammé généralement chanté en l'honneur de quelqu'un (c'est sa forme la plus connue, mais également la plus ancienne, remontant au Moyen Âge). Dans l'opéra, l'amant chante le soir la sérénade sous le balcon de sa bien-aimée, en s'accompagnant généralement d'une guitare ou d'une mandoline. Parfois, la sérénade chantée peut prendre un caractère ironique, comme dans Don Giovanni de Mozart ou dans Le Barbier de Seville de Rossini.
A partir du 18e siècle, la sérénade s'impose dans le répertoire classique puis romantique. Musique légère sans pour autant être dénuée d'un certain lyrisme, elle inspirera des compositeurs comme Mozart (symphonie de Haffner, La petite musique de nuit), Dvorák, Tchaïkovski (Sérénade pour cordes), Richard Strauss ou Edward Elgar.
Tchaïkovski : Sérénade pour cordes