L'origine du solfège remonte à Guido d'Arezzo, moine italien du XIe siècle qui aurait inventé ce procédé dans le but de faciliter l'enseignement du chant aux autres moines de son monastère. C'est ainsi que depuis le Moyen Âge, l'apprentissage de la lecture musicale est dénommé solfège - provenant du mot italien solfeggio, lui-même dérivé des noms de notes sol et fa.
Le mot solfège désigne la «" théorie de la notation musicale" ». Considérée dans ses trois principales dimensions, rythmique, mélodique et harmonique, cette théorie doit permettre d'éclairer l'écriture, l'analyse, la lecture et la réalisation des partitions de la musique occidentale, depuis la Renaissance jusqu'au 21e siècle.
Suite d'exercices pour accéder aux connaissances et à la pratique des écritures musicales (rythme, lecture de notes, etc.). Le travail solfégique peut être analysé de la manière suivante : lecture des notes, reproduction des hauteurs, réalisation des rythmes, compréhension de la théorie régissant l'écriture. Dans son sens pratique, le mot solfège désigne une méthode faite d'exercices de lecture musicale classés de manière progressive et devant être lus ou chantés en articulant le nom des notes. Le but ultime du solfège est de pouvoir entendre une œuvre musicale, son orchestration et son interprétation, sans autre support que son oreille.
Recueil ou méthode des principes élémentaires de la musique, accompagnés d'exercices gradués de lecture, de rythmes ou de pose de la voix. Les exercices de chant sont avec ou sans les paroles.