On peut considérer le swing comme étant un "état d'esprit" du phrasé jazz et que l'on schématique très souvent par le "cha-ba-da" du rythme de la cymbale du batteur (mettant en évidence une irrégularité de durée des deux croches d'un temps jouées longe-brève). C'est un rythme assez difficile à coder graphiquement et à expliquer, et en tous cas, jamais systèmatique... d'où la difficulté des séquenceurs actuels de restituer son feeling.
Le swing est donc la caractéristique principale de la musique de jazz, au point d'ailleurs d'avoir donné son nom à l'un de ses courants stylistiques. Le swing est devenu une "école" à partir de 1936, dont les chefs de file furent Roy Eldridge, Teddy Wilson, Lionel Hampton, Count Basie. Au milieu des années 1920 jusqu’à l’avènement du be-bop dans les années 1940, on a vu l'essor d'un courant musical appelé l'« ère des big bands » ou « époque du swing », période du middle jazz (jazz du « milieu »). Il est surtout caractérisé par le développement du grand orchestre (big band).
Cette période marqua la naissance de l'orchestre de Duke Ellington, au Cotton Club, ainsi que de l'orchestre de Count Basie, formé à partir de plusieurs groupes de Kansas City. La danse évolua avec la musique, ainsi naquit au début des années 30 dans la communauté noire-américaine le Lindy Hop (ou jitterbug) qui devint un phénomène national dès 1935, avec la popularisation des big bands blancs avec en particulier celui de Benny Goodman. Au milieu des années trente, la popularité du swing et des big bands était à son sommet, transformant en stars des musiciens comme Glenn Miller ou Duke Ellington.
Glenn Miller : In the mood