Pièce allongée en bois (sapin ou épicéa) recouverte d'ivoire ou de plastique (polymère ou résine acrylique). En s'enfonçant, la touche actionne l'ensemble mécanique du marteau (chevalet, levier d'échappement,...) pour frapper la corde. Un piano est constitué de 52 touches blanches et 36 touches noires. Chaque touche est percée de deux mortaises : une pour l'enfoncement et une pour le balancier. Elles sont posées sur un châssis vissé sur un plateau.
L'extrémité arrière de la touche repose sur la barre de repos et s'élève lorsque la touche est enfoncée. Elle bascule sur la barre de balancier et transmet grâce au pilote fixé sur le bout de la touche, ce mouvement à la mécanique. Pour modifier la force requise pour enfoncer une touche (poids de la mécanique), des plombs sont insérés dans le bois aux extrémités des touches afin de contrebalancer les forces d'enfoncement.
Surface plate ou légèrement bombée des instruments à cordes, sur laquelle on comprime les cordes pour diminuer leur longueur et ainsi modifier leur hauteur sonore. Sur les instruments à cordes pincées, comme la guitare ou le luth, la touche est divisée en cases par l'utilisation de frettes.
Celle-ci est une fine planche de bois dur, souvent en ébène, en palissandre ou en érable. Elle est fixée sur le manche de la guitare ou fait partie intégrante de celui-ci dans le cas d'un manche en érable, sans touche rapportée (utilisé par Fender). La touche est prolongée à partir du manche sur la table d'harmonie pour les notes les plus aiguës. Les frettes sont posées à intervalle précis qui va s'amenuisant quand on s'approche du corps (bas du manche).
La distance d'une frette à l'autre est déterminée par une largeur variable (1,06 fois celle de la case qui la suit, en remontant des graves vers les aigus). La douzième barrette divise la corde en deux parties de longueurs égales et correspond à un intervalle d'une octave par rapport à la corde jouée "à vide".