Fil en boyau, en métal ou autre substance flexible, qui, convenablement tendu sur une caisse de résonance et par l'action d'un pincement ou d'un frottement, rend un son musical de hauteur inversement proportionnelle à sa longueur et à son diamètre.
Les matières employées sont :
La tension de l'ensemble des cordes d'un piano exercant une traction de plusieurs tonnes, il est essentiel que la qualité de fabrication d'une corde soit au rendez-vous. De surcroît, sa réalisation est essentielle à la pureté du son obtenu. Elle doit être parfaitement homogène sur toute sa longueur. Le son sera plus beau quand la tension de la corde la fera approcher de son point de rupture, aussi, son degré de résistance doit-il être soigneusement éprouvé par les fabricants.
Elle est faite d'acier de diamètre variable. Contrairement à la fine corde de l'aigu, celle de grave est par contre filée dans la mesure où elle est gainée d'un fil de cuivre destiné à l'alourdir, ceci pour éviter que le piano ne soit trop long.
Chaque corde est tendue entre une cheville, qui sert à l'accorder, et une pointe d'accroche. La cheville est plantée dans une planche en bois nommée sommier. La longueur vibrante de la corde est comprise entre une agrafe (ou une barre du cadre) et le chevalet de table d'harmonie.
La corde présente une bien trop petite surface pour produire un son exploitable. Elle transmet donc sa vibration à la table d'harmonie par le chevalet, grâce à la position surélevée de ce dernier par rapport aux agrafes et aux pointes d'accroche. Cette position surélevée permet à la corde d'appuyer sur la table d'harmonie et de transmettre plus facilement son énergie vibratoire.
Les notes les plus graves n'ont qu'une corde par note, les intermédiaires ont deux cordes, les aiguës trois, parfois quatre (deux sur les pianos anciens). Les cordes sont frappées par des marteaux, anciennement munis d'une petite tête en bois recouvert de cuir (pianoforte), actuellement équipés d'une grosse tête recouverte de feutre tendu.
Ce sont des cordes tendues sous la touche, inaccessibles à la pression des doigts et qui vibrent d'elles-mêmes, en raison du phénomène de la résonance sympathique, sous l'action des cordes frottées, pincées ou frappées.
Le son produit est aéré et donne une impression de réverbération. Le plus souvent, ce sons des cordes métalliques, car elles sont moins dispersives et possèdent un potentiel de résonance supérieur aux cordes en boyau.
Sur la plupart des instruments qui en sont équipés, les cordes sympathiques passent souvent au-dessous des cordes de jeu, soit sur le même chevalet, soit sur un chevalet autonome. Elles sont fixées de différentes façons. À savoir, sur la tête de l'instrument rallongée pour accueillir des chevilles surnuméraires ; fixées par des pointes en haut de l'instrument et accordées par des chevilles placées dans le tasseau, au bas de la caisse de résonance ; fixées sous la touche, avec un système d'accord au bas de la caisse ou encore fixées par des chevilles le long du manche, un système que l'on retrouve habituellement dans les instruments indiens.
Il désigne le pupitre constitué par l'ensemble des instruments à cordes dans un orchestre symphonique ou de variété, en opposition aux autres pupitres que sont les bois, les cuivres et les percussions. L'ensemble à cordes est constitué le plus souvent des instruments suivants : violon, violon alto, violoncelle et contrebasse, les violons étant généralement disposés au premier plan, devant les violoncelles.
Les cordes vocales est une suite de replis membraneux qui agissent sous l'action du passage de l'air au niveau de la glotte. Agissant par paires, lors de la respiration libre, les plis vocaux sont relâchés, écartés. Ensuite, sous l'action de la voix chantée ou parlée, ils se mettent à vibrer, en se rapprochant et en s'écartant, par l'effet du flux d'air expiré.
Les cordes vocales sont tendues dans le larynx et sont composées de plusieurs couches de structures différentes : le muscle vocal et la "lamina propria" qui regroupe trois couches : profonde, moyenne et superficielle. Les couches profondes et moyennes sont formées par le ligament vocal, alors que celle superficielle est un espace de glissement appelé "espace de Reinke". Ces différentes épaisseurs sont recouvertes de muqueuse plus ou moins visqueuse.
Être ou ne pas être "dans les cordes", signifie en language usuel, qu'un chant est écrit dans un registre favorable ou pas aux possibilités vocales d'un chanteur. "Être dans les cordes" signifie également qu'une personne n'est pas en capacité d'atteindre le niveau technique réclamé.