Le quart de ton est d'avantage l'expression courante d'un micro-intervalle relativement perceptible plutôt que la division exacte du demi-ton ; ainsi en est-il tout au moins dans les pays du proche et moyen Orient qui en font usage. D'ailleurs, le calcul est fort souvent empirique dans ces systèmes musicaux qui n'utilisent pas des octaves de 24 demi-tons, mais sont d'avantage assimilables à nos modes non tempérés construits sur sept notes principales.
Evidemment, le calcul de l'échelle tempérée a encouragé des expériences d'accord au quart de ton à l'orgue et au piano. Leur exploitation implique évidemment la ré-étude d'un système musical dans la mesure où il paraît évident que nos accords habituels ne pourront plus avoir droit de citer.
L'une des raisons ayant conduit à la généralisation du système tempéré étant justement la nécessité de "cadrer" un peu plus précisément les rapports des notes les composant. En transgressant les règles de l'harmonie tonale, la musique contemporaine y fera souvent appel, ce qui amènera évidemment à l'invention du demi-dièze.