1. Accord. Il est constitué d'une superposition de deux tierces mineures (1 ton 1/2). Toutefois, il peut être conçu comme une fondamentale surmontée d'une tierce mineure et d'une quinte diminuée.
Exemple. Do diminué = do, mi b, sol b, et si bb (ou la) pour former l'accord de septième diminuée.
Le double bémol s'explique par le fait que son aboutissement intervient après une succession de transformation de l'accord majeur 7 :
L'accord diminué est également transcrit dans les partitions de différentes façons, cela est dû à sa construction particulière. En effet, chaque note de l'accord peut devenir la fondamentale d'un autre accord en étant renversé, ce qui produit pour un seul diminué, un cycle de quatre accords.
Exemple. En utilisant comme point de départ l'accord diminué de Do (do, mi b, sol b, la), si l'on renverse la note do à l'octave supérieure, nous obtenons l'accord de Mi b diminué. Puis, en recommençant la même opération en renversant la note mi b à l'octave supérieure, on obient le Sol b diminué (ou Fa # diminué), etc., jusqu'à revenir au Do diminué à la fin du cycle. De fait, la couleur de l'accord diminué semble instable.
L'une des utilisations les plus populaires est de servir de pont entre deux autres accords (exemple avec My Sweet Lord de George Harrison).
2. Gamme. Elle est constituée d'intervalles de tons et de demi-tons successifs. Exemple : Do diminué = do (1 ton) ré (1/2 ton) mi b (1 ton) fa (1/2 ton) sol b (1 ton) la b (1/2 ton) la (1 ton) si).
À cause de sa construction particulière, par le jeu des renversements, il n'existe que trois gammes diminuées, chacune décalée d'un demi-ton. Et si vous transposez une gamme diminuée à la tierce mineure supérieure, vous retrouvez les mêmes notes décalées d'un ton et demi.
3.Intervalle. Tout intervalle diminué se situe à 1 ton au-dessous de son homologue majeur. Par contre, un intervalle juste (quarte ou quinte) devient diminué en abaissant seulement celui-ci d'un demi-ton. Exemple : do - sol (quinte juste), do - sol b (quinte diminuée).